Le 5 janvier 1716, on s’aperçut à Lumes que le tabernacle de
l’Église avait été forcé et que le ciboire avait disparu, avec les saintes
hosties qu’il contenait.
La justice ouvrit une enquête et, plusieurs mois après, les
soupçons se sont portés sur une femme suspecte. Sous la pression, elle fit des
aveux complets puis déclara qu’elle avait volé le tabernacle et s’était mise en
route pour son village en passant pas Gespunsart. Pressée de remords, elle
avait jeté les hosties dans le bois et brisé le ciboire à coup de pierre. Le 24 mars 1716 les gens de justice se transportèrent sur place pour chercher les hosties et ce n’est que 3 jours après qu’elles furent retrouvées par un habitant du village, Jean Ravignon.
Le procès contre cette femme sacrilège fut instruit mais celle-ci mourut en cours et aucun jugement ne fut rendu.
Grâce aux dons recueillis de toutes parts, une petite chapelle commémorative fut construite à l’endroit de la découverte et le bois fut surnommé « Saint-Lieu ».
La chapelle fut détruite à la Révolution puis remplacée en 1822 par un calvaire. En 1842 une nouvelle chapelle fut construite et le calvaire déplacé un peu plus haut dans la forêt.
En 1877 la chapelle s’enrichit d’un chemin de croix (la photo) et chaque dimanche de la trinité une messe et une procession étaient organisées jusque dans les années 1960.
(Extrait de l’histoire de Gespunsart de P.L. Péchenard)
Le jour de la photo j'ai piqueniqué près des 3 croix et j'ai passé un très bon moment, l'endroit est propice à la pensée et au repos.
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